Nalki, tome 1 : Matricule 307

Nalki

Titre : Nalki, tome 1 : Matricule 307
Auteur : Alice Adenot-Meyer
Éditions : Le Lamantin
Pages : 300

* Résumé de la quatrième de couverture :

Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d’une dictature brutale et corrompue.
En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, quinze ans, et sa sœur Perle, treize ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement.
Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêvent de trouver un moyen pour regagner leur liberté.

* Mon avis :

Je tiens à remercier les Éditions Le Lamantin pour ce partenariat (ainsi que Livraddict), il s’agit de mon second partenariat et j’ai été ravie d’être sélectionnée, surtout que ce livre a été une très bonne surprise. La couverture du livre change de l’ordinaire notamment par sa simplicité. Le contraste entre le fond et le premier plan est marquant, ainsi que celui des couleurs.

La première page tournée, l’action débute, on se retrouve chez Nalki et Perle qui sont arrêtés sans savoir pourquoi, ils ne doivent pas poser de questions et tout quitter, surtout leurs instruments. Ils arrivent dans un camp dit de redressement, ils sont traités comme des moins que rien avec des conditions de vie terribles. Les personnages ont tous un petit quelque chose qui donne de l’affection à leur égard. Ils vivent constamment dans la peur, le doute, l’oppression et la propagande de cet univers proche de celui de la Seconde Guerre Mondiale. Nalki est un personnage très attachant, fidèle à ses proches et à ses convictions, son petit côté rebelle est vraiment appréciable. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur Perle qui reste assez effacée dans la première partie du roman ainsi que sur Saule. On ne sait pas trop ce qu’il devient, mais je pense que des réponses sont apportées dans le second tome. Le personnage du colonel est assez étrange, je veux dire par là qu’il impose un certain respect, une discipline très stricte alors qu’il est fasciné par la musique mais aussi par Nalki. Cependant il n’en reste pas moins un personnage horrible et odieux, buté sur son opinion et sur sa propagande.
J’ai beaucoup apprécié le mélange entre l’écriture et la musique car il est incontestable qu’une certaine musicalité se dégage de ce livre. L’auteure nous transmet diverses émotions lorsque Nalki joue du violon, ce qui donne l’impression au lecteur de vivre la scène, d’être en face Nalki et de le regarder jouer de son instrument. Ceci est lié, j’imagine, à la plume de l’auteure qui est fluide, les mots s’écoulent d’eux-mêmes, rien n’est laissé au hasard, cela parait simple mais dans le fond, tout est réfléchi. L’auteure joue avec les mots comme Nalki joue avec les notes.

Je vous conseille ce livre qui se lit vite et qui met en avant cet aspect redouté des camps de redressement ou de concentration. On est happé par l’histoire de Nalki, on veut savoir s’il va revoir ses parents, s’il va s’en sortir et retrouver sa vie d’avant. J’ai hâte de lire la suite de ce livre qui a frôlé le coup de cœur.

* Ma note :
8.5/10

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